- In Amore e Mente
- Un livre ouvert de mes plaisirs passés à mes désirs présents et à venir. Inna.
lundi 31 août 2015
" Celui que j’aime tient tout entier dans mon souvenir, dans un mouchoir encore parfumé que je déplie, dans une intonation que je me rappelle soudain et que j’écoute un long instant, la tête penchée… Il est dans un court billet tendre dont l’écriture pâlira, dans un livre usé que flattèrent ses yeux, et sa forme est assise à jamais, pour moi "
La retraite sentimentale de Sidonie-Gabrielle Colette
samedi 15 août 2015
" je dis ton nom "
Genoux ouverts je veille.
Je dis ton nom de temps en temps pour en voir l'effet.
Ton nom d'homme nu, ton nom d'homme que j'aime.
Si je ferme les yeux, j'y vois la nuit.
Une étoile proche me gouverne.
Je suis sûre de ce désir.
Demain je te dirais seulement que j'ai mis longtemps à m'endormir.
Mireille Sorgue
mercredi 26 novembre 2014
mardi 22 avril 2014
E l'Amore
E l’amore guardò il tempo e rise, perché sapeva di
non averne bisogno. Finse di morire per un giorno, e di rifiorire alla sera,
senza leggi da rispettare. Si addormentò in un angolo di cuore per un tempo che
non esisteva. Fuggì senza allontanarsi, ritornò senza essere partito. Il tempo
moriva e lui restava.
Luigi Pirandello
Luigi Pirandello
lundi 11 mars 2013
Aux vallons de mon cœur
A bras le cœur, à bras le corps
La nuit déploie ses ailes
Aux dunes de ses
monts
Aux vallons de son coeur
Sur les marches de l'envie
Elle le rêve alanguie
Aux coteaux de son corps
Dans les silences
nourris
Aux sursauts de son cœur
Dans l'exil de l'esprit
Elle a le vivre au ventre
Des parfums d'interdits
Au crépuscule des ombres
Aux frissons à la
lune
Les désirs
raisonnent
Les soupirs se
confondent
Aux ondes de son cœur
Dans les jets de
pénombres
Dans les voiles des songes
Des mains qui se fondent
Aux voiles de l'obscure
Son corps s'emprisonne
A sa toile de silence
Ses baisers s'empoisonnent
Aux creux des
heures bleues
Sur le chemin des aveux
Elle a l'espoir au corps
D'un ciel d'or de
l'en corps
De ses sourires
ardents
Des regards impudents
De ses mots de velours
D'une valse à
l'amour
Et ses doigts le dessinent
Et toujours le désirent
Et du sein de l'aurore
S'échappe des pleurs
Au ciel des regrets
La vérité qui claque
A l'orée enlacée
Le présent qui éclate
Un sillage, un
mirage
Le bonheur en
cavale
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